Pourquoi se faire masser?

une séance de réflexothérapie en Égypte ancienne

Dans nos sociétés occidentales, les massages sont souvent réservés à la sphère du « bien-être », proposés dans les spas et ou les centres esthétiques pour un moment de détente passager. Ils sont considérés comme un service de luxe, réservés aux plus aisés.

Pourtant le massage a toujours bénéficié d’une place beaucoup plus importante dans nombre de médecines traditionnelles. Et depuis peu, la science permet de rendre ses lettres de noblesse à cette discipline en démontrant ses multiples actions tant sur la physiologie que sur le psychisme.

Heureusement, le massage redevient une étape incontournable pour qui veut optimiser sa santé de façon naturelle.

 

Le Massage dans l’Histoire :

Le massage fait partie intégrante de la plupart des médecines traditionnelles, les plus connues étant les médecines chinoises, japonaises et ayurvédiques.

Dans nos contrées, il faut remonter au temps des Grecs et des Romains. Le massage y était pratiqué à la fois pour préserver la santé (préparation / récupération sportive des athlètes, des guerriers…) mais aussi pour ses vertus thérapeutiques. Pline recevait des massages pour soigner son asthme, Jules César pour soulager des névralgies au quotidien.

Hippocrate, « père de la médecine occidentale »,  écrivait :  » le meilleur moyen de rester en bonne santé est de prendre un bain aromatique et de recevoir un massage parfumé tous les jours  » ou  » le médecin doit être expérimenté dans beaucoup de choses, et également en massages (littéralement « frictions ») »

Bas-relief dans un temple du Dieu médecin Asclépios

Le Massage et la science :

En Occident, le massage disparait quasiment dès le Moyen-Age. Il ne réapparait que durant le XXe siècle sous la forme du « massage suédois ».

Dès 1992 s’ouvre le TRI (Touch Research Institut – littéralement Institut de recherches sur le toucher) à la faculté de médecine de Miami. Il se présente comme étant « le premier centre au monde consacré uniquement à l’étude du toucher et à son application en science et en médecine. »

Les premières études peuvent démarrer et les résultats sont probants.

On a pu observer chez les enfants :

  • Des bienfaits du massage sur la croissance physique et psychique des prématurés, à raison de 3 séances de 15 minutes par jour.
  • Une amélioration des comportements et des interactions d’enfants autistes massés régulièrement.
  • Un apaisement et une meilleure concentration chez des adolescents hyperactifs après qu’ils ont été massés 30 minutes pendant 10 jours.
  • Une diminution des hormones de stress chez des enfants hospitalisés en instituts psychiatriques pour dépression, lorsqu’ils reçoivent des massages du dos pendant une semaine.
  • Amélioration des troubles alimentaires chez des adolescents boulimiques ou anorexiques.
  • Etc…

Chez les adultes :

  • Des bienfaits sur l’attention et la concentration, le stress et la motivation au travail, sur des personnes massés sur chaise pendant 15 minutes par jour pendant un mois
  • Diminution des états dépressifs chez des personnes atteintes du « syndrome de fatigue chronique » grâce au massage assis.
  • Accélération du sevrage chez des personnes dépendantes à l’alcool et/ou drogues,
  • Diminution des douleurs chroniques, entre autres chez les personnes souffrant de fibromyalgie ou de céphalées.

De façon générale, on a pu démontrer que le massage permet d’augmenter la synthèse de sérotonine et de dopamine (respectivement les hormones du bonheur et de l’enthousiasme…), de l’ocytocine (en lien avec le bien-être général et la capacité de se détendre).

Encore plus précisément, une étude à pu décrire ce qui se produisait au niveau de la cellule lors d’un massage dont il a été démontré qu’il agit comme un anti-inflammatoire naturel. Les molécules inflammatoires sont beaucoup moins concentrés sur une zone massée.

« En fait, la pression des mains du masseur est détectée par des capteurs à la surface des cellules musculaires. Sous l’influence de cette pression, la structure chimique de petites protéines, les kinases, se modifie. Et celles-ci jouent un rôle dans le processus de transformation de messages mécaniques en messages biologiques : la première étape d’une longue cascade d’événements biologiques qui s’achève avec l’activation… de certains gènes. Se faire masser a donc un effet génétique ! » (science-et-vie.com)

En plus, le massage stimule la santé des mitochondries, de sorte que le système de production d’énergie cellulaire est beaucoup plus efficace, ce qui signifie entre autres une bien meilleure récupération musculaire.

Grâce au toucher « épicritique » (toucher superficiel) et à la stimulation de certains capteurs sur les couches supérieures de la peau, le massage Nursing Touch permet d’inhiber ou d’au moins diminuer selon les cas la sensation de douleur et augmente la synthèse de sérotonine pendant 24h.

Les exemples sont nombreux et une fois de plus la tradition et la science se rejoignent et nous démontrent que le massage est bénéfique pour la santé, si ce n’est indispensable.

Les massages proposés en cabinet :

Techniques manuelles :

  • Wake Up ! 15’ :
    Un massage énergisant express pour réveiller le corps et
    l’esprit ! Idéal pour démarrer la journée.
  • Séance de réflexologie plantaire 30′ :
    Massage des zones réflexes du pied individualisé selon les troubles
  • Jambes légères 30’
    Massage des jambes pour faire circuler l’énergie.
  • Préparation/récupération sportive 30’
    Massage des jambes avant ou après des épreuves sportives.
  • Détente du dos – Back Therapy : 20’- 45’
    Massage des cervicales, dorsales et/ou lombaires.
  • Nursing Touch 45’
    Massage du corps avec mouvements superficiels, légers et
    rythmés, aux puissantes vertus anti-douleurs.
  • Relaxation coréenne 45’
    Série d’étirements et de balancements des différentes parties
    du corps pour amener une détente profonde.
  • Massage ayurvédique 1h
    Massage du corps qui procure apaisement et relaxation ainsi
    qu’un sentiment d’unité intérieure.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *